Cette planche/réflexion provient du site de la loge maçonnique « Unité-Solidarité », à l’Orient de Perreux-sur-Marne, Grand Orient de France. Avant tout, je vous invite vivement à visiter leur site, admirablement conçu, riche en réflexions sur la Franc-Maçonnerie et sur « une certaine idée du franc-maçon ».Cette planche est remarquable, car elle aborde avec justesse et profondeur ce que nous faisons – ou devrions faire – en loge. Le rêve maçonnique La question posée est simple et vertigineuse à la fois :La Franc-Maçonnerie, une utopie ? Notre travail sur nous-mêmes nous conduit à prendre conscience de nos faiblesses, de nos
« La plus belle œuvre fondée sur la vanité est creuse et sans but. » Cette fable nous rappelle que l’humilité est la clé de toute ascension initiatique.Le vrai maçon ne travaille pas pour la gloire, mais pour la lumière.Car c’est dans le silence du cœur que se bâtissent les temples les plus durables. Le chantier de midi Il était midi précis et le soleil culminait dans le ciel lorsque le deuxième surveillant envoya les ouvriers au travail.Le grand chantier vibrait de vie : chaque frère, dans le silence du geste, poursuivait l’édification de ce temple symbolique où la sueur
La suspension de la réforme des retraites, vue à travers le regard symbolique du franc-maçon : un temps d’arrêt pour repenser le sens du travail et de la justice. « Rien n’est plus maçonnique que la notion de temps : il façonne l’homme, éprouve l’œuvre et interroge la justice. » La suspension de la réforme des retraites en France n’est pas seulement un épisode politique — c’est un révélateur.Révélateur d’un rapport troublé au temps, à la valeur du travail et à la dignité de la fin du parcours.Et peut-être aussi d’un manque d’écoute, dans une société qui confond parfois le
“Voilà donc un fou sans Dieu poursuivant le fou de Dieu jusqu’au bout du monde.” Un écrivain rationaliste face au mystère Publié le 3 septembre 2025 chez Actes Sud, Le Fou de Dieu au bout du monde est une œuvre déroutante, à la fois reportage, confession philosophique et aventure spirituelle.Son auteur, Javier Cercas, connu pour ses récits hybrides mêlant réalité et fiction (Les Soldats de Salamine, L’Imposteur, Terra Alta), s’y confronte à ce qu’il a toujours fui : la foi. Le point de départ est saisissant : un écrivain athée, anticlérical revendiqué, embarque pour la Mongolie avec le pape François.
Le Comité mixte intérimaire de l’Alabama a examiné une proposition des francs-maçons visant à limiter la délivrance de leur plaque d’immatriculation spéciale aux seuls membres en règle. Après débat, l’action est ajournée au printemps 2026 pour recueillir davantage d’informations. Une demande officielle des francs-maçons de l’Alabama Le 10 octobre 2025, le Comité mixte intérimaire des sessions législatives de l’Alabama a tenu audience sur une requête introduite par la Très Vénérable Grande Loge des Francs-Maçons libres et acceptés de l’État de l’Alabama. Cette demande visait à réserver la plaque d’immatriculation maçonnique — déjà existante dans l’État — aux seuls membres actifs
Depuis le XVIIIᵉ siècle, la franc-maçonnerie façonne, souvent dans l’ombre, les contours de la vie parisienne. Entre loges discrètes, personnalités engagées et symboles gravés sur les façades, Paris s’affirme comme une capitale maçonnique par excellence.Il suffit parfois de lever les yeux pour y voir une équerre, un compas, une étoile mystérieuse… Derrière ces signes apparemment décoratifs se déploie une histoire parallèle, discrète mais profondément ancrée dans la Ville Lumière. Cet article est une invitation à suivre les traces des francs-maçons à Paris : lire entre les pierres, décrypter les symboles, et découvrir un patrimoine souvent méconnu, mais riche de sens.
À la veille de chaque rentrée maçonnique, une question essentielle mérite d’être posée : et si la Franc-Maçonnerie n’existait plus ?Non par provocation, mais par exigence intérieure. Car cette hypothèse nous oblige à redécouvrir le sens profond de notre engagement et à raviver la flamme qui nous unit. Une idée ancienne, un idéal éternel Depuis l’aube des civilisations, l’art de construire a toujours dépassé la simple technique pour devenir un acte spirituel.Partout, des bâtisseurs ont élevé des temples, des cathédrales ou des pyramides avec une même quête : donner forme visible à une aspiration invisible.Ainsi, si la Franc-Maçonnerie telle que
Une mer en mouvement perpétuel La Franc-Maçonnerie ressemble à une mer sauvage et indomptable.Elle avance, puissante et imprévisible, entraînant avec elle les forces et les faiblesses de l’humanité.Ses vagues reflètent les tumultes de l’âme humaine : vanité, orgueil, envie, discorde ou arrogance — autant de tourbillons qui agitent les eaux fraternelles. Mais au-delà de ces tempêtes, quelque chose demeure à la surface : la bonté, la miséricorde, la bienveillance et l’amour du prochain.Ce sont ces vertus, semblables à la lumière du soleil sur l’écume, qui rappellent au Maçon la raison profonde de son engagement. La mer, miroir du travail maçonnique
Cet article n’exprime aucune opinion partisane. Il propose une réflexion symbolique et maçonnique sur un événement d’actualité, sans jugement politique ni moral. L’incarcération de Nicolas Sarkozy, ancien président de la République, marque un moment sans précédent dans l’histoire politique contemporaine. Condamné à cinq ans de prison, dont trois fermes, pour association de malfaiteurs dans l’affaire du financement libyen de sa campagne de 2007, il a été écroué ce 20 octobre 2025 à la prison de la Santé, à Paris. UNE ÉPREUVE HISTORIQUE ET SYMBOLIQUE Qu’un ancien chef de l’État soit conduit derrière les murs d’une prison n’est pas seulement un
Les sirènes du souffle à l’écume Dans son n°3, la revue Chemins de traverse aborde les Mythes, contes et légendes. Laure Scheffel retrace l’évolution symbolique des sirènes, créatures mythiques dont l’image s’est profondément transformée au fil des siècles. À l’origine, les sirènes n’étaient pas aquatiques : elles étaient ailées, liées au souffle et à la connaissance, cousines des anges et symboles du pneuma, le souffle vital et spirituel. Leur chant était une quête de savoir, non une tentation charnelle. Au Moyen Âge, l’Église a moralement réécrit ce mythe. Les sirènes, jugées trop libres et féminines, furent condamnées : leurs ailes