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La Financière de l’Echiquier (LFDE) gère une gamme de fonds communs de placements investis sur les principaux marchés d’actions et d’obligations pour le compte d’investisseurs privés et professionnels.
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Mieux enc’or ? 20 Oct 2:09 AM (2 days ago)

Bonne ou mauvaise nouvelle ? Selon qu’on juge de ses causes ou de ses résultats, le verdict sera différent, mais il s’agit bien d’un phénomène parmi les plus remarquables de l’année sur les marchés : l’or, à nouveau, bat record sur record. Ayant dépassé 4330 dollars par once au 17 octobre 2025[1], il signe une progression non seulement de 65% sur l’année – bien plus que le bitcoin – mais de 162% sur 3 ans, car sa trajectoire haussière a pris naissance fin 2022. L’indice des mines d’or FTSE Gold Mines amplifie encore ce mouvement : + 177% sur l’année !

Les sources de cette envolée se trouvent hélas dans l’anxiété plutôt que dans l’euphorie. Parmi les plus manifestes figurent les doutes sur la valeur du dollar. Sa crédibilité repose en effet sur l’indépendance de la banque centrale américaine. Or celle-ci se trouve fragilisée depuis que le président américain exerce une pression considérable pour faire baisser les taux directeurs, alors que l’inflation américaine reste légèrement trop élevée. A cette blessure auto-infligée du dollar s’ajoutent les efforts de la Chine pour le concurrencer, qui se traduisent par des achats d’or insatiables de la part la banque centrale – une dynamique qui n’est certainement pas prête de s’inverser. L’affrontement entre la Russie et l’Ukraine amplifie pour d’autres raisons cette ruée vers l’or, cette fois recherché comme valeur refuge. Ainsi la Pologne, particulièrement affectée par ce conflit, détient-elle le record des achats d’or par les banques centrales en 2025. Les autres pays d’Europe de l’Est ne sont pas en reste, même si les volumes sont plus réduits. Enfin, tout dernièrement, les tourments connus par quelques banques régionales aux Etats-Unis rappelant – probablement à tort – les difficultés de ce secteur en 2023, ont renforcé la crainte de turbulences bancaires dans le pays, poussant le métal un cran plus haut.

Mais l’or n’est pas le seul à s’épanouir sur les antagonismes mondiaux. Un autre métal réalise une percée plus étourdissante encore : l’argent. A plus de 53 dollars l’once au 17 octobre, il progresse de 87% sur l’année, et de 190% sur 3 ans. Expliquer son envolée uniquement par celle de l’or serait simpliste. Certes, il est ordinairement corrélé au métal jaune, mais une différence essentielle existe : il n’est pas acheté par les banques centrales car sa valeur rapportée à son volume, donc à son coût de stockage, est trop faible. Les raisons de son retour en grâce doivent donc être trouvées ailleurs que dans les achats étatiques. Une première cause réside dans son rôle pour les circuits électriques. Excellent conducteur d’électricité et de chaleur, il constitue un élément essentiel non seulement des exploitations de panneaux solaires, dont le développement est massif en Chine, mais aussi de certains composants électroniques, en pleine expansion dans la course mondiale aux capacités de calcul. Mais son usage n’est pas seulement industriel. Il sert également d’investissement refuge, non pas certes aux banques centrales, mais aux investisseurs particuliers, voire institutionnels. La quantité de métal détenue par les ETF sur l’argent s’est ainsi envolée récemment pour atteindre plus de 800 millions d’onces, en progression de 17% depuis le début de l’année. Malgré cette expansion, l’argent-métal n’est pas surévalué par rapport à l’or : le cours de l’or rapporté à celui de l’argent apparaît toujours élevé, à 79 actuellement, contre une moyenne de 68 sur 27 ans. Ce qui suggère que l’argent pourrait performer mieux que l’or, du moins en termes relatifs.

Pour ses qualités autant industrielles que financières, l’argent pourrait donc ainsi connaître un nouvel âge d’or.

 Rédaction achevée le 17.10.2025
 Disclaimer : Les opinions émises dans le document correspondent aux convictions du gérant. Elles ne sauraient en aucun cas engager la responsabilité de LFDE.
[1] Toutes les données sont issues de Bloomberg.

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Mission impossible ? 16 Oct 12:00 AM (6 days ago)

Alexis Bienvenu, Gérant, La Financière de l’Échiquier (LFDE) | octobre 2025

Les banques centrales s’interrogent sur leurs missions. En Europe, plusieurs pistes ont été formulées pour renouveler le mandat de la Banque centrale européenne (BCE) sans nécessairement modifier fondamentalement son traité fondateur. Car si le mandat principal de la BCE réside strictement dans la stabilité des prix, son objectif secondaire, défini dans l’article 105 du traité de Maastricht[1], consiste à « soutenir les politiques économiques générales de l’Union », à savoir « une croissance durable et non inflationniste, respectant l’environnement (…), un niveau d’emploi et de protection sociale élevé ». Sur cette base ont émergé des pistes de réflexion telles que la fixation de taux d’intérêt préférentiels pour les investissements « verts », ou plus radicalement — comme l’a défendu Emmanuel Macron — la définition d’un objectif de croissance et de décarbonation. La pression vers une interprétation élargie du mandat européen est sensible.

C’est l’inverse à Washington. Récemment, une initiative visant à réduire l’ampleur du mandat de la Réserve fédérale américaine (Fed) a vu le jour. Jusqu’ici, la Fed poursuit  un mandat étendu présentant deux facettes principales : contrôler l’inflation et œuvrer en faveur du plein emploi. L’objectif du Price Stability Act, soutenu par un groupe d’élus républicains rassemblés sous l’égide du président de la commission des services financiers de la Chambre des représentants, M. French Hill, serait de limiter son mandat au seul contrôle de l’inflation.

Aussi surprenante soit-elle, surtout dans un contexte où l’emploi américain montre des signes d’essoufflement, cette initiative se réclame pourtant d’un retour aux sources typique du mouvement MAGA[2]. La mission originelle acceptée par la Fed lors de sa fondation en 1913 consistait en effet principalement à préserver la stabilité bancaire et monétaire du pays, soumis à des crises financières récurrentes. Ce n’est que dans le contexte des années 1970, marqué par l’explosion du chômage et de l’inflation, que la Fed s’est vu attribuer un objectif lié à l’emploi. Depuis lors, elle doit naviguer entre ses deux mandats, quitte à sacrifier l’un pour l’autre lorsqu’ils semblent incompatibles à court terme. Ainsi, lorsque l’inflation et le chômage ont augmenté au début des années 1980, la hausse drastique des taux pour lutter contre l’inflation l’a temporairement emporté sur le soutien à l’emploi.

La proposition  en faveur d’un retour au mandat originel présenterait deux avantages : une meilleure lisibilité et une absence de conflit entre les deux termes du mandat. Son acceptation sociale et politique n’en serait pas nécessairement diminuée, car le ressentiment lié à l’inflation  est, potentiellement, tout aussi fort que celui à l’égard du chômage tant que ce dernier demeure relativement modéré. En outre, une banque centrale ne dispose pas de leviers spécifiques en matière d’emploi, par exemple sur la formation, la fiscalité ou la politique industrielle. Pourquoi donc l’impliquer là où elle ne peut être efficace ? Vu sous cet angle, le principe « less is more » pourrait bien s’appliquer aux missions des banques centrales.

L’issue du débat n’est pas scellée, et ne le sera probablement jamais définitivement. Une dynamique fluctuante entre les volontés d’élargissement et de rétrécissement des missions des banques centrales continuera à orienter les liquidités mondiales. C’est pourquoi les investisseurs doivent être particulièrement attentifs aux débats qui se jouent actuellement. De l’évolution de cet équilibre dépendra en effet, pour une large part, la trajectoire économique du monde.

Rédaction achevée le 03.10.2025

Disclaimer : Les opinions émises dans le document correspondent aux convictions du gérant. Elles ne sauraient en aucun cas engager la responsabilité de LFDE.
[1] Traité sur l’Union européenne, signé à Maastricht le 7 février 1992 et entré en vigueur le 1er novembre 1993.
[2] Make America Great Again.

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Robots humanoïdes, la révolution en marche 13 Oct 11:48 PM (8 days ago)

Kévin Net, Responsable du pôle Asie, La Financière de l’Échiquier | Septembre 2025

Alors que la Chine fait couler beaucoup d’encre cette année avec son retour en force dans la course à l’intelligence artificielle (IA) et les annonces de DeepSeek, Alibaba ou Huawei, le pays se positionne sur une autre source d’innovation majeure, le robot humanoïde. Jusqu’ici personnages de science-fiction, les humanoïdes sont devenus réalité grâce aux progrès de l’IA, dont ils sont la manifestation physique. En Chine, on les voit déjà apparaître dans les usines, les maisons de retraite, et jusqu’au semi-marathon de Beijing.

L’avance chinoise

Si Tesla a capté l’attention avec son robot Optimus, nombreuses sont les entreprises chinoises qui développent elles aussi des humanoïdes, qu’elles soient des sociétés établies comme Xiaomi ou BYD, ou des start-ups, comme Unitree Robotics. Il faut dire que la robotique humanoïde a bénéficié d’un soutien gouvernemental puissant. La Chine est probablement le pays du monde le plus engagé sur le marché des humanoïdes. Déclarée priorité nationale par le Premier ministre chinois lors du dernier NPC (National People’s Congress), la filière bénéficie également du soutien de nombreux gouvernements locaux depuis 2023. Et de multiples fonds ont été lancés pour financer le secteur, pour un montant total qui atteint déjà 170 milliards de yuan, soit près de 25 milliards de dollars[1]. Le gouvernement chinois a également acheté pour 214 millions (30 M$) de robots humanoïdes en 2024, une très nette hausse par rapport à 2023 (4,7 millions de yuan) [2].

Des perspectives vertigineuses

Les chiffres, encore anecdotiques, avec 7 000 robots vendus en Chine cette année (5 000 aux Etats Unis), devraient être multipliés par cinq dès 2026, et dépasser 400 000 en 2030. Un rapport de Bank of America [3]. estime à un million le nombre d’humanoïdes d’ici 2030, et 3 milliards en 2060. Cet été, Unitree a présenté R, un robot de moins de 6 000 dollars, en baisse de 10 000 dollars par rapport au modèle de 2024. Si le prix de certains modèles plus performants peut encore frôler les 100 000 dollars, le passage sous la barre des 10 000 dollars est un pas très encourageant pour l’adoption des robots humanoïdes.

Usages industriels & domestiques

Si les principales applications restent majoritairement industrielles, notamment dans l’industrie manufacturière et la logistique, certaines sociétés destinent leur humanoïde à des applications plus personnelles, le soin ou le service à la personne. C’est le cas de la start-up chinoise UBTech, qui prévoit de lancer un compagnon de maison à 20 000 dollars.

Les robots humanoïdes ont déjà trouvé écho en Bourse cette année. La complexité de la chaîne de valeur – semi-conducteurs, IA, logiciels, batteries, composants électroniques, moteurs, capteurs – multiplie les opportunités d’investissement. Une thématique dans laquelle notre fonds LBPAM ISR Actions Croissance Chine est exposée.

L’humanoïde est une révolution équivalente à celle de l’automobile : d’ici 10 ans, il sera partie intégrante de notre quotidien, libérant du temps utile pour l’humanité.

Disclaimer : Les opinions exprimées sont celles de l’auteur. Elles ne sauraient en aucun cas engager la responsabilité de LFDE. Les valeurs et les secteurs sont cités à titre d’exemple, leur présence en portefeuille n’est pas garantie. Toutes références à un titre ou une société cotée sont fournies uniquement à titre indicatives et, de ce fait, ne constituent ni une offre d’achat ou de vente d’un titre, ni un conseil en investissement, ni une analyse financière. LBPAM ISR Actions Croissance Chine est exposé au risque de perte en capital, risque actions, risque pays émergents, risque de change, risque de gestion discrétionnaire, risque de liquidité, risque de durabilité. Pour plus d’informations sur ses caractéristiques, ses risques et ses frais, veuillez consulter les documents réglementaires disponibles sur www.lfde.com.
[1] Morgan Stanley
[2] Reuters
[3] Mars 2025

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Should I Stay or Should I Go? 13 Oct 2:00 AM (9 days ago)

En France, depuis la nomination du gouvernement Lecornu, dimanche 5 octobre à 20h, ce refrain entêtant du groupe The Clash trouve un écho dans les plus hautes sphères de l’Etat : de l’Elysée à Matignon, en passant par les ministères ou l’Assemblée nationale. Si la sortie de cette crise politique semble aujourd’hui[1] encore incertaine, ses conséquences directes sur l’économie et les marchés sont déjà palpables.

En remettant sa démission moins de 14 heures après sa nomination, le Premier ministre Sébastien Lecornu décroche le record du gouvernement le plus bref de l’Histoire française, outre-passant allègrement les records des IIIème et IVème République jusqu’ici références en la matière. Au passage, il décroche également le record du gouvernement le plus long à être nommé, signe que la crise politique que traverse la France est bien profonde. Dès la dépêche de sa démission tombée, les marchés financiers n’ont pas tardé à réagir en exigeant une prime supplémentaire pour les emprunts de l’Etat français face aux taux de référence de ses voisins. Le taux à 10 ans français est désormais plus élevé que celui de l’Espagne, du Portugal, de la Grèce ou encore de l’Italie, ces 4 pays au cœur de la crise des dettes souveraines de la décennie précédente. Ce taux élevé provoquera des dommages collatéraux sur le marché immobilier ou celui de dette d’entreprises françaises, même si certaines empruntent désormais paradoxalement moins cher que l’Etat français.

Cette crise politique est également de nature à entamer le moral des ménages et des entreprises, déjà peu confiants dans l’avenir. Mesurée par l’INSEE en septembre, la confiance dans les affaires tutoyait déjà les plus bas depuis la sortie de la crise covid. Quant aux ménages, leur taux d’épargne était déjà au plus haut depuis les années 70, hors période covid, signe que leur confiance dans l’avenir était déjà troublée.

Enfin, cet épisode n’est certainement pas une bonne nouvelle pour les finances publiques. Car, peu importe son issue – recomposition d’un gouvernement d’alliances, dissolution de l’Assemblée nationale, voire démission du président de la République – une gestion rigoureuse du budget 2026 semble improbable. Après l’agence de notation Fitch, Moody’s et S&P vont respectivement mettre à jour leur note de crédit pour l’Etat français le 24 octobre et le 28 novembre, difficile de croire qu’elles ne choisissent pas de dégrader la France ou a minima d’en revoir la perspective.

Du côté des actions, la sous-performance entre les valeurs françaises et celles de la zone euro apparue depuis la dissolution de juin 2024 continue de se creuser, signe de la défiance des investisseurs. Depuis le 6 octobre, cet écart s’est accentué un peu plus, et atteint près de 13% lorsque l’on prend pour référence des indices calculés par MSCI[2].

Sur la face B du single Should I Stay or Should I Go? des Clash, on retrouve le titre Straight to Hell, souhaitons une destination moins hostile à l’économie française.

Clément Inbona, Gérant, La Financière de l’Échiquier (LFDE)
Rédaction achevée le 10.10.2025
Disclaimers : Ces informations, données et opinions de LFDE ainsi que les valeurs mentionnées sont fournies uniquement à titre d’information et, de ce fait, ne constituent ni une offre d’achat ou de vente d’un titre ni un conseil en investissement ni une analyse financière.
[1] Le 10.10.2025
[2] Indices MSCI France et MSCI EMU (Euro Monetary Union). Performances dividendes réinvestis du 07/06/2024 au 09/10/2025

 

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La Financière de l’Échiquier affirme ses convictions sur l’Asie avec le lancement d’Echiquier India 9 Oct 12:09 AM (13 days ago)

Paris, le 9.10.2025 | La Financière de l’Échiquier (LFDE) étoffe sa gamme actions asiatiques et annonce le lancement d’Echiquier India[1], son quatrième fonds dédié à l’Asie.

Le continent asiatique s’impose progressivement comme l’un des moteurs majeurs de la croissance globale. Sa contribution au PIB mondial, qui atteint déjà 30%, devrait ainsi dépasser 50%[2] d’ici 2030. Dotée de puissants leviers de développement, parmi lesquels un marché de consommation considérable – plus de la moitié de la population mondiale – et sa contribution de premier plan à la révolution technologique, l’Asie apparaît comme un continent particulièrement riche en opportunités d’investissement.

Convaincu du potentiel de croissance de l’Asie, LFDE étend son expertise au marché indien avec un nouveau fonds, Echiquier India, alors que le pays met en œuvre des réformes structurelles majeures et affiche une croissance robuste estimée à +6,4% en 2025[3]. Cette stratégie actions investit dans des entreprises indiennes de qualité, de toutes capitalisations, sans contrainte de style. Ce portefeuille concentré, composé de 30 à 40 valeurs, privilégie des entreprises sélectionnées pour la qualité de leurs résultats, la solidité de leur stratégie et la visibilité de leurs marchés.

Une offre de fonds ciblés étendue

Composée de 4 fonds, la gamme actions asiatiques de LFDE couvre un large spectre géographique :

Gérée par une équipe chevronnée, Kévin Net, Responsable du pôle Asie, et Sébastien Djaoui, gérant, et Inès Bensaid, Analyste, cette gamme actions de conviction vise à capter les opportunités de croissance offertes par l’essor des marchés asiatiques.

Olivier de Berranger, Directeur Général de La Financière de l’Échiquier, déclare : « L’Asie est aujourd’hui la région la plus dynamique du monde. L’extension de notre gamme actions asiatiques va permettre de capter de nouvelles opportunités sur un terrain de stock picking passionnant au fort potentiel. Avec Echiquier India, géré par une équipe experte des marchés asiatiques, LFDE propose désormais à ses clients et partenaires une expertise encore rare sur le marché. »

Kévin Net, Responsable du pôle Asie et Gérant, La Financière de l’Échiquier, ajoute : « L’Asie bénéficie de puissants vecteurs de développement. Portée par cette dynamique, bénéficiant de la réorganisation des chaînes de production hors de Chine, l’Inde, qui figure parmi les leaders mondiaux de l’innovation technologique, se distingue par l’ampleur de son marché de consommation, l’envergure des réformes déployées et le potentiel de ses entreprises. Echiquier India entend capter ces opportunités inédites dès leur émergence. »

[1] Effectif depuis juillet 2025
[2] Poids des 12 principales économies asiatiques. Données au 30.04.2025, FMI
[3] FMI, 2025
[4] Depuis 2010, LBP AM
Disclaimers : Les fonds présentent un risque de perte en capital, risque actions, risque lié à l’investissement dans des petites et moyennes capitalisations, risque de change, risque lié à l’investissement dans des pays émergents, risque de gestion discrétionnaire et risque en matière de durabilité. Les fonds peuvent également être exposés au risque de liquidité, risque lié à l’utilisation d’instruments financiers dérivés, risque de contrepartie, risque lié à la détention de titres non notés, risque spécifique aux instruments de titrisation et risques financiers liés aux placements sur des fonds d’investissement étrangers. Pour plus d’informations sur les caractéristiques, risques et frais, veuillez consulter les documents réglementaires disponibles sur www.lfde.com.

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Louer sa résidence secondaire : les pièges à éviter 7 Oct 5:16 AM (15 days ago)

Louer sa résidence secondaire peut représenter une solution pour alléger les frais liés à son entretien. Toutefois, depuis la loi de finances de 2025, de nouvelles règles et contraintes sont venues complexifier la location. Pour en parler, je suis accompagné de Thibault Cassagne, notre responsable de l’ingénierie patrimoniale.


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Comment ces revenus sont-ils imposés ?

La location saisonnière, c’est d’abord, fiscalement, de la location meublée. Par défaut, le contribuable est soumis au régime micro-BIC, qui offre un abattement sur les loyers bruts, lesquels seront ensuite intégrés dans le revenu imposable. Cet abattement dépend du total des loyers et du classement éventuel du logement. Si tel est le cas, le propriétaire profite d’une décote de 50 % si les recettes ne dépassent pas 77 700 €. Si le logement n’est pas classé, le pourcentage d’abattement se réduit à 30 % si les recettes locatives ne dépassent pas 15 000 €.

Qu’est-ce que le système du réel ?

Il consiste à déclarer l’ensemble des loyers en y déduisant les charges afférentes, y compris les amortissements. L’amortissement est une charge comptable fictive qui prend en compte l’usage du bien et permet de faire baisser significativement le résultat fiscal. Toutefois, dans le cadre d’une location saisonnière, on peut en principe amortir seulement au prorata de la durée de location. Dans certains cas, l’intérêt de cette option peut se révéler moins pertinent.

Y a-t-il des pièges à éviter ?

Quelles sont les contraintes sociales ?

Au-delà de 23 000 € de recettes locatives en matière de location saisonnière, le propriétaire de la résidence secondaire est redevable de cotisations sociales professionnelles. Elles s’élèvent à un taux moyen d’imposition de environ 40 %, appliqué sur le bénéfice net fiscal de l’activité de location.

Quelles sont les contraintes juridiques ?

Il faut d’abord se renseigner auprès de sa commune pour savoir s’il existe une réglementation spécifique qui conditionne ou limite la location — c’est le cas, par exemple, au Pays basque. Enfin, depuis la loi de finances de 2025, la location saisonnière soumet désormais les locations touristiques à des contraintes en matière de DPE.

La location saisonnière de sa résidence secondaire reste une solution salutaire pour financer les charges d’entretien, mais aussi les différents impôts liés : taxe d’habitation, taxe foncière, et parfois impôt sur la fortune immobilière. Toutefois, vous l’avez compris, louer sa résidence secondaire nécessite des points de vigilance pour maîtriser les différents enjeux !

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L’actualité des marchés – Bilan LFDE du 3ème trimestre 2025 7 Oct 1:10 AM (15 days ago)

Le troisième trimestre 2025 s’achève sur une dynamique positive des grands marchés actions mondiaux, soutenue par un léger rebond du dollar. En Europe, l’Espagne et l’Italie surperforment, tandis que la France et l’Allemagne restent pénalisées par les incertitudes politiques et budgétaires. Les annonces sur les droits de douane et la baisse des taux de la Fed ont rythmé la période, marquée aussi par le retour en grâce des indices chinois.

Quelles performances pour la gamme Echiquier dans ce contexte ?

Pierre Puybasset, Porte-parole de la Gestion, dresse le bilan du troisième trimestre et partage ses perspectives.

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Le Point Sur… Echiquier World Equity Growth ǀ Octobre 2025 6 Oct 4:55 AM (16 days ago)

David Ross, CFA, et Louis Bersin, CFA, Gérants d’Echiquier World Equity Growth, La Financière de l’Échiquier (LFDE)

Les marchés actions internationaux ont connu une baisse marquée début 2025, après la mise en place de tarifs douaniers par la nouvelle administration américaine. Ces annonces ont été suivies par une phase de détente relative qui a permis aux marchés de rebondir. La baisse des taux quasi généralisée des plus grandes banques centrales de la planète a également contribué à cette phase de reprise. À ce stade, les marchés actions internationaux sont en légère hausse, les performances en devise locale ayant été assez largement effacées par la vigueur de l’euro. Depuis le début de l’année, l’euro est en hausse de 13% face au dollar et atteint le seuil des 1,17[1], niveau auquel cette devise avait été introduite le 1er janvier 1999. Dans cet environnement de marché, Echiquier World Equity Growth a généré une performance très légèrement négative depuis le début de l’année[2].

LES OPERATIONS

Conjoncturelles

Nous avons pris des bénéfices sur nos valeurs technologiques lors de la phase de reprise du marché. Nous constatons qu’un certain nombre de valeurs liées à l’intelligence artificielle  semblent désormais bien valorisées et que le marché commence à développer certains signes d’excès. L’envolée du carnet de commandes d’Oracle, portée par une commande de 300 milliards de dollars de la part d’OpenAI, invite selon nous à la prudence, compte tenu de la non-rentabilité d’OpenAI et du niveau d’endettement d’Oracle. Nous avons également réduit notre exposition à la consommation de première nécessité avec la sortie de Walmex et la réduction de FEMSA dans un contexte de fébrilité pour la consommation au Mexique. Le fonds a rééquilibré son positionnement entre valeurs défensives et cycliques, en augmentant les pondérations des secteurs industriel et financier.

Fondamentales

Après un retour sur l’économie chinoise en juin 2024, nous avons renforcé notre exposition au pays avec le retour en portefeuille d’Alibaba début 2025. La société est en train de renforcer sa position de leader dans le e-commerce par le lancement de son service de livraison de proximité (Quick Commerce), qui compte 300 millions d’utilisateurs quatre mois après son lancement.
De plus, l’entreprise est au cœur de l’écosystème technologique chinois avec une part de marché de 36% dans le cloud en Chine. Nous avons profité de la volatilité du début d’année pour initier des positions dans Eli Lilly, AstraZeneca et Clean Harbors. Les deux premières sociétés citées affichent des niveaux de croissance remarquables dans les domaines du traitement de l’obésité et de l’oncologie, tandis que la troisième est un acteur de référence aux Etats-Unis pour le traitement des déchets toxiques. Parmi les valeurs cédées, nous avons soldé notre position dans Alphabet, la société faisant face à un dilemme entre la monétisation des résultats de recherche traditionnels et la mise en avant des résultats de recherche générés par l’IA.

STRATEGIE D’INVESTISSEMENT

Portefeuille de fortes convictions, Echiquier World Equity Growth reste concentré sur une vingtaine de grandes capitalisations internationales. L’équipe de gestion est convaincue que ses meilleures idées constituent les opportunités d’investissement les plus robustes sur le long terme. Pour cette raison, les 10 premières positions en portefeuille représentent une pondération totale de plus de 60%[3]. Les sociétés, sélectionnées notamment pour leur qualité fondamentale et leur croissance résiliente, sont exposées à des mégatendances qui façonnent l’économie mondiale. Le fonds est actuellement exposé pour moitié environ à des valeurs de croissance séculaire, tandis que l’autre moitié associe croissance cyclique et défensive, de manière équilibrée.

Disclaimer : Ces données, valeurs et opinions de LFDE sont uniquement fournies à titre d’information. Les valeurs sont citées à titre d’exemple et, de ce fait, ne constituent ni une offre d’achat ou de vente d’un titre, ni un conseil en investissement, ni une analyse financière. Ni leur présence en portefeuille, ni leur performance ne sont garanties. Le fonds est principalement exposé au risque de perte en capital, au risque action, au risque de change. L’attention de l’investisseur est attirée sur le fait que les parts du fonds présenté peuvent ne pas être ouvertes à la commercialisation dans son pays. Pour plus d’informations sur ses caractéristiques, risques et frais, et avant tout investissement, nous vous invitons à lire les documents réglementaires disponibles sur www.lfde.com.
[1] Bloomberg, données au 29.09.2025
[2] LFDE, au 29.09.2025
[3] LFDE, au 29.09.2025

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